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Tout d’abord le train. En Chine, on peut prendre un ticket pour un siège dur ou un siège mou. Cela correspond en quelque sorte à la première et deuxième classe. J’ai donc testé les deux : siège mou à l’aller et dur au retour. La différence de prix : 1,7€ pour le ticket siège dur et 2,5€ pour le mou. C’est plutot pas cher étant donné que Suzhou-Shanghai en train c’est un trajet d’environ 100km. Et la différence se fait vraiment sentir : les sièges durs sont DURS ! les dossiers complétement verticaux (essayez de vous assoir par terre et de vous appuyer contre un mur et vous comprendrez la sensation). En bonus, ces sièges ne sont pas très larges, on se retrouve donc serré contre ses voisins. En ce qui concerne les sièges mous : il y a 4 sièges au lieu de 6 sur la largeur du wagon, et les sièges sont MOUS ! C’est super confortable. Chose plutot intéressante : les gens que l’on trouve suivant la classe : la différence de prix n’est pas énorme pourtant dans les sièges mous j’étais entouré de gens bien habillés face à leur ordinateur, dans les sièges durs, les gens autour avaient l’air vraiment plus pauvres : la différence entre les deux classes se sent vraiment !
Arrivé à Shanghai, la gare était vraiment gigantesque, très facile de s’y perdre. Heureusement il y avait tellement de monde que je n’avais pas d’autre choix que de suivre le flot qui m’a mené à la sortie. Une fois dehors, on se croierait à Disneyland : des lumières de toutes les couleurs partout.
J’ai pris un taxi pour aller poser mes affaires à l’hotel. Je me suis fait un petit plaisir, regardez la chambre :
Ca coutait un peu cher pour un hotel en Chine (50€), mais apparemment ca reste raisonnable pour Shanghai qui est une ville très chère.
La vue depuis la chambre :
J’oubliais, le taxi a essayé de m’escroquer. Facile à première vue : je suis blanc, je parle pas chinois, et mon trajet était la gare-un hotel : le parfait touriste. Du coup, arrivé dans la rue de l’hotel (à sens unique), je lui dit de s’arrêter alors qu’on était à une cinquantaine de mètres de l’hotel. Le chauffeur a pointé l’hotel du doigt, a accéléré et...zut ! obligé de faire une boucle pour revenir, la rue étant à sens unique. Tarif : au premier passage devant l’hotel : 23RMB (2,3€), au second passage (il s’est quand même arrêté) : 41RMB( !!). donc après lui avoir copieusement crié dessus en francais, je lui ai donné 23RMB et ca ne lui a pas posé de problème.
Après m’être installé à l’hotel, j’ai retrouvé Geoffrey à deux rues de là. On est allé mangé rapidement : des brochettes de poulet et des dumplings : ce sont en quelque sorte des gros raviolis fourrés à un peu tout : quelquefois de la viande, quelquefois des crevettes, des légumes ou des algues. Le tout cuit à la vapeur. C’est bon !
Ensuite, il commencait à être un peu tard, alors direction le Zapata’s, bar méxicain qui diffuse les matchs de la coupe d’Europe sur écran géant. Je suis pas fan de foot, mais ca fait du bien de temps en temps de voir des européens crier devant du foot à la télé. En ce qui nous concerne, relative discrétion : on était les deux seuls francais (et encore, Geoffrey ne vit plus en France depuis qu’il est tout petit). A coté, il y avait plein d’italiens et énormément de hollandais (assez étrange d’en voir autant).
Le lendemain matin, direction People’s square, sorte de place centrale de la ville. Un peu comme dans toutes les grandes villes : un endroit ou il y a finalement pas grand chose mais ou tout le monde veut être ou habiter proche de cet endroit.
Sur le chemin :
People’s Square :
La profusion de drapeaux chinois est assez surprenante.
A midi, petite extravagance, on est allé dans un resto qui se disait australien, mais ou l’on mange avec des baguettes. Au menu, nourriture typique australienne (à ce que disait le serveur, les australiens mangent que ça) : kangourou, crocodile et salade de diverses plantes et algues avec du fromage de chèvre.
Le resto était dans le « quartier du design » de shanghai, un coin ou tous les chinois dans la rue sont encore plus mal habillés que d’habitude (belle performance), et tous les magasins sont affreusement chers et abritent au dessus un cabinet de design ou d’architectes.
Le batiment de droite s'appelle "la fabrique". C'est un resto francais hors de prix qui fait aussi galerie d'art et boite de nuit.
Ensuite, petite balade sur les toits pour voir un peu mieux le quartier:
Ca, c'est une pub pour du Baigio, une boisson tellement mauvaise que même les égouts n'en voudraient pas. Mais les chinois aiment beaucoup!
L’après midi, petite balade sur le Bund. C’est la promenade qui longe la rivière Huangpu. C’est un endroit très agréable, et je pense que l’on ne s’en lasse pas, à voir le nombre de chinois qui se promènent le long du Bund malgrès les nuages.
Plusieurs choses marquantes lors de cette petite promenade : on était arrêtés par des chinois tous les 5 ou 10 mètres. La moitié du temps ; ils voulaient nous vendre des montres ou des balades en bateau ou toute autre chose pour arnaquer les touristes. L’autre moitié du temps, ils voulaient être pris en photo avec moi (je dois être maintenant dans les albums photos d’une bonne trentaine de chinois).
J'ai quand meme pris une photo sans aucun chinois:
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On est ensuite allé dans le vieux Shanghai, dans les toutes petites rues très typiques que je n’avais pas encore vu.
Encore une fois, tous les 10 mètres, rolex ou photos. Il y avait quand même moins de vendeurs. Parmi ceux qui ont voulu prendre une photo avec moi, j’ai pris moi aussi une photo avec certains sur mon appareil. En effet, ils étaient assez peu communs : c’était des Hui. Ce sont des chinois musulmans. Ils viennent de la province du Xinhiang, à coté du Kirghizstan, donc à des milliers de kilomètres de Shanghai. De plus, les Hui représentent moins de 1% de la population. Ils ne passaient donc pas inaperçu dans les rues de Shanghai.
Pour finir l’après midi, on est allé voir l’ancienne concession française. Intéressant, bien que pas forcément beau. On se sent un peu en France, étant donné que tous les batiments ont été construits par des francais. Par contre, le reste des rues reste très chinois : réseau électrique, vendeurs de pastèques, pouss-pouss...
Le soir, Nanjing Lu, la rue commercante par excellence : dans la rue, ceux qui ne sont pas des touristes sont des vendeurs qui cherchent à emmener les touristes vers leurs magasins. A peu près aussi insupportables que les vendeurs de rolex.
Pour finir la soirée, les amis de Geoffrey nous ont emmené dans un resto shanghaien. C’est un peu comme les resto chinois normaux mais en pire. Honnetement, c’etait le plus mauvais repas que j’ai fait en Chine.
Voila un apercu de la carte :
Voila pour aujourd'hui. A la prochaine.
P.S. : merci à tous pour vos messages et vos mails, ca me fait plaisir d’avoir de vos nouvelles.